- Dans un premier temps, il est important d’essayer de garder son calme afin d’être disponible pour l’enfant. Ne pas montrer à l’enfant que vous êtes inquiet(e). Votre discours et votre attitude doivent s’efforcer d’être rassurants. C’est ce que cherche l’enfant en se confiant à vous, lui qui a connu une situation difficile, source d’inquiétude et d’insécurité. Utilisez les mots et les conduites que vous connaissez, qui permettent d’apaiser votre enfant.
- Réconfortez l’enfant en lui disant qu’il a bien fait de vous parler. Ceci est d’autant plus important que l’enfant n’ose pas toujours en parler. Il peut redouter les répercussions de sa parole sur sa famille, sur lui…
- Lorsque votre enfant vous parle, vous devez le laisser libre de parler et respecter ses silences. Éviter les questions dites inductives c’est-à-dire qui suggèrent un élément que l’enfant ne vous a pas donné. Ex : « C’est ta mère qui a fait ça, n’est-ce pas ? ». Lui demander plutôt : « Qui a fait ce dont tu me parles? »
- Il convient de rappeler la loi : par ex : « Personne n’a le droit de te faire ça »
- Dites lui enfin que vous allez tout faire pour le protéger et prendre des mesures pour que cela ne se reproduise plus.
Dans tous les cas, il est important de ne pas mettre en danger l’enfant en disant à l’agresseur ce que l’enfant vient de vous confier. Cela risquerait d’exposer l’enfant à des violences plus grandes encore.